Petit mot sur les contreparties :
Avant toute chose sachez que toutes nos contreparties vous
serons directement chez vous :)
Nous avons également prévu un tirage un sort
parmi nos donateurs pour une nuit avec petit dejeuner et visite de
la savonnerie inclus chez notre partenaire "Le mas des Anges",
bonne chance ;)

Notre savonnerie
C’est dans la campagne
tarnaise et plus précisément à Vielmur-Sur-Agout
qu’est née
«Louise Emoi», première savonnerie par saponification à froid de la
région. Dans le respect de la nature et de nos
valeurs,
nous fabriquons avec Passion et Amour des savons, des baumes et des
huiles hydratants, nourrissants et protecteurs. Notre savonnerie
est 100% bio et totalement artisanale.
Nous avons fait le choix de nous
enraciner dans la tradition en mettant en avant des méthodes
ancestrales et nous essayons d’une façon plus globale de remettre
au goût du jour des arts de faire et de vivre, plus centrés sur nos
besoins réels.
Procédé et label
Pour confectionner
l’ensemble de nos savons, nous utilisons le procédé de
saponification à froid, une méthode
artisanale très
ancienne qui consiste à ne pas
chauffer les huiles. Nous formulons nos savons de manière à ce
qu’une partie des huiles végétales ne soit pas saponifiée afin
d’avoir un surgras d’environ 8%. De toute cette alchimie sort un
savon doux, naturellement riche et qui apportera douceur,
hydratation et protection à toutes les peaux, même les plus
sensibles.
Nous sommes par ailleurs très
fiers d’avoir obtenus le label Nature & Progrès qui est le
label bio le plus exigeant en France car les matières premières
d’origines agricoles ou végétales utilisées doivent être
obligatoirement issues de l'agriculture Bio.
Équipe & implication locale
Nous participons régulièrement à
des événements locaux tels que les marchés artisanaux de Mazamet
qui ont lieu en été, le très joli marché de Noël de Castres (sur
lequel nous avons été présents pendant 3 ans), la foire de
Biocybele, de Toulouse ou de Montauban.
Dès que nous le pouvons, nous
mettons aussi un point d’honneur à travailler avec des
partenaires de notre région et à favoriser les achats
locaux. Ainsi le miel, les huiles essentielles, la cire,
certaines huiles comme la cameline, le tournesol ou le colza, le
lait d'ânesse ou de brebis sont achetés directement à des
entreprises locales.
Ceci nous tient à cœur notamment
car notre département est touché par un fort taux de chômage.
Jusqu’ici Véronique et Louise ont d’ailleurs pu
recruter 4 personnes sans emploi : Matthieu qui est aussi
devenu associé, Guylaine, Carine et enfin Mylène à des postes
divers. Louise Emoi sollicite aussi Sarah pour tout le volet
graphique et communication. Enfin, deux clientes rencontrées sur
des salons, elle-même sans activité, ont aussi pu créer leur
emploi en revendant nos produits.
La chaîne solidaire de Louise
émoi s'étend ! Si l'ouverture de Louise émoi au monde continue
ainsi, nous comptons bien embaucher d'autres partenaires pour cette
aventure.
Le projet en résumé
Pour découper les savons
afin de pouvoir les vendre à l’unité, nous utilisons des découpeurs
manuels. A force de les manipuler, Véronique et Mathieu ont
développé de belles tendinites à l’épaule! Pour trouver une
solution à ces douleurs chroniques et au temps interminable passé à
la découpe, nous aimerions acquérir un découpeur automatique. Pour
réaliser cet achat qui changerait notre vie pour la conception de
nos savons, il nous manque désormais le financement


Un premier objectif atteint
Aujourd'hui, le premier objectif
de Louise Emoi est atteint dans une certaine mesure. Nos
compétences sont reconnues dans le milieu très fermé des savonniers
à froid et nous sommes fiers de proposer des savons et des
cosmétiques respectueux de l’Homme, de la Terre, et tout
cela à un prix abordable. Nos produits séduisent un nombre
sans cesse croissant de consommateurs et cela nous
ravit.
Mais dans une démarche
d’honnêteté, il est bon aussi de parler de ces moments d’isolement
que nous avons vécu ces derniers mois.
Des moments de doutes
Notre choix de continuer à
proposer une production plus saine a été sujet à de bien longues
discussions. Avant notre lancement, il faut reconnaître que nous
avions en effet sous-estimés deux facteurs très importants : le
coût financier et l’épuisement physique capable d’assombrir les
plus belles motivations.
Un constat s’imposait ainsi à
Louise Emoi : l'inadéquation de nos outils amène perte de temps et
fatigue physique extrême.
Fallait-il donc continuer
dans cette voie ? Ne serait-ce pas plus raisonnables d’envisager
une réorientation vers une production moins artisanale et plus
conventionnelle ?
Nos économies se sont épuisées,
la fatigue fait actuellement partie de notre paysage naturel et
quotidien.... Mais nous avons décidé de continuer, de ne pas
renoncer à nos convictions. Cela nous aide à tenir le cap dans les
moments de doute, la confiance de nos clients fidèles qui acceptent
l’imperfection parfois de nos savons (les fameuses « gueules
cassées ») et qui s’amusent allègrement des caprices de notre
découpeur fatigué, lui aussi sans doute.

Il faut ainsi que nous trouvions
une solution pour soulager les souffrances inutiles et plus que
tout ménager la santé de l’équipe de fabrication. Véronique (en
charge de la fabrication et de la découpe) et Matthieu (en charge
de la commercialisation et de la découpe) ne sauront pâtir plus
longtemps de telles conditions de travail. Il est évident que la
découpe doit être faite par une machine, plus précise et plus
rapide que nous. Cela nécessite également le changement de tous
nos moules afin que leur forme soit adaptée au matériel de
découpe.
L’entreprise que nous avons
contactée pour fabriquer cette fameuse découpeuse est
locale, située à 15 km de la savonnerie. C’est une PME à
l’écoute des petites structures comme la nôtre. Nous avons
rencontré le responsable qui fabrique ces machines-outils et qui
nous a proposé de concevoir un découpeur automatique pour nos
savons. Nous avons pensé ce découpeur, nous l’avons dessinée, le
cahier des charges a été longuement réfléchi et le prototype est
maintenant en cours (puisqu’en savonnerie à froid il n’existe pas
de découpeuse automatique).
Le coût de revient de cette
machine est de 13 000€ et comblerait en tous points nos
attentes.
Dans l’étude réalisée, ce que
nous faisons manuellement en 5 heures pourrait être fait en 15
minutes. Cette économie de temps incroyable nous permettrait de
développer de nouveaux produits, de répondre à une demande
croissante et certainement d’embaucher une personne supplémentaire
notamment pour l’envoi des colis qui prend de plus en plus de
temps.
Outre le temps gagné, cela nous
permettrait aussi de gagner en qualité dans la présentation
des savons et avoir ainsi moins de pertes. Nous pourrions enfin
prospecter de nouveaux marchés.
Comme nous n’avons pas la
trésorerie suffisante nous permettant de la commander, nous avons
décidé de faire appel pour la première fois au financement
participatif pour nous aider à concrétiser ce projet. Cette
découpeuse automatique représente une superbe opportunité pour
assurer le développement serein et pérenne de Louise
Emoi.
Du fond du cœur, merci à
tous.