Le
premier objectif de 10 000 euros a été atteint. Nous avons donc
décidé de fixer un second objectif à 15 000 euros, soit 5 000 euros
de plus que l'objectif initial.
Ensemble,
montrons aux banques que NOUS POUVONS et sauvegardons le commerce
de proximité à Barcelonne-du-Gers
La
Boucherie
Nous voulons créer une
boucherie, charcuterie, volailles, salaisons et plats cuisinés et
que cet espace de 130 m² soit un lieu convivial,
professionnel.
Nous voulons privilégier
l'accueil, le conseil et le service.
Nos riches années
d'expériences professionnelles nous permettent de maîtriser le
métier de la viande.
Dans ce contexte
là, notre objectif est de restituer tout notre savoir-faire
et nos connaissances.
Nous voulons être les
défenseurs d'un bien manger local, des producteurs locaux
en mettant en
avant leurs bêtes tout en nous adaptant à de nouvelles aspirations,
à de nouveaux goûts et à de nouvelles ex à
Barceligences.
Lorsque vous allez entrer
dans notre boucherie, vos papilles gustatives se mettront en
action pour ne s'apaiser qu'avec la dégustation !
Nous voulons vous
proposer un panel de salaisons inégalé dans notre
région.
Nous voulons vous refaire
découvrir la saucisse de "Pinsette" que les plus anciens n'ont pas
oublié.
Nous voulons innover
pourquoi pas jusqu'à déposer des marques sur des produits dont vous
auriez la primeur de la découverte.
Ce projet est rendu possible grâce
à l'accompagnement de la CCI du Gers qui
nous soutient et nous fait confiance.

Le réseaux des Chambres de Commerce
et d’Industrie de France est composé de 163 établissements publics
nationaux, régionaux et locaux. Les CCI contribuent au
développement économique en apportant un soutient aux
entrepreneurs, aux entreprises et aux associations de notre
territoire.
Les CCI
représentent l’interlocuteur privilégié des porteurs de projets qui
façonnent l’environnement économique de notre
territoire.
LA BOUCHERIE DU VILLAGE :
c'est la rencontre de trois hommes autour d'un projet.
La BOUCHERIE DU
VILLAGE c'est la rencontre de trois rêves.
Au préalable, il est
quand même nécessaire de préciser dans quel contexte ce projet est
né.
Le village de
Barcelonne-du-Gers, 1400 habitants, jouxte
la commune d'Aire-sur-Adour, 6000 habitants.
En 1989, le centre
Leclerc s'installe dans la commune et fait muter une première fois
le commerce puisque les deux épiceries
ferment, une boulangerie sur les deux tire le rideau, les deux
boucheries s'éteignent, le marchand de vélos,
le grainetier, la petite maison de presse, les deux pompistes
cessent leurs activités... Les restaurants, la pharmacie, les
coiffeurs, le bureau de tabac, la pâtisserie, les garages, la
boutique d'électro-ménager sont toujours présents. Un contrôle
auto, une brocante, une jardinerie, une chambre d'hôtes en plein
centre du village voient le jour.
Barcelonne est à la confluence
de quatre départements et de deux vallées. Elle a toujours connu
une certaine légitimité et notoriété commerciale comme l'attestent
encore sa foire de matériel agricole annuelle où 100 000 personnes
déferlent le premier week-end de février ou encore les 300
exposants qui viennent constituer un des plus fameux vide-grenier
de la région le premier jeudi d'aout.
La donne est modifiée
lorsqu'en 2014, en avril, le centre Leclerc déménage vers le nord
de l'agglomération aturine attirant avec lui un chapelet de
magasins qui, tels des choux de Bruxelles, viennent se ranger sur
la route de Bordeaux. La rocade de Barcelonne ouvre en juillet et
vient contourner l'agglomération par le nord.
Notre tissu commercial
est en passe de connaître une nouvelle mutation. Il apparait à tous
nécessaire de consolider, voire de recomposer le paysage commercial
local pour offrir aux habitants de cette zone de chalandise tous
les services de proximité qu'ils sont en droit de
recevoir.
Cette démarche offensive
de sauvegarde du tissu commercial et de maintien de l'attractivité
locale passe par une structuration de l'offre et une cohérence
organisationnelle de tous les acteurs du
projet.
L'association des
commerçants et artisans, "Côté Village", en étroite collaboration
avec la Mairie, la Communauté des Communes d'Aire, en concertation
avec le Conseil Général du Gers mais aussi celui des Landes
s'organise et recherche absolument à se positionner comme l'actrice
de cette mutation.
Dans cette même optique,
l'association "Côté Village" a été l'instigatrice en octobre 2013
de la constitution d'un groupe de travail de 14 personnes animé par
une chasseuse de tendances. Le but de ce séminaire
est d'apporter une projection, une solution au devenir de notre
village dans les années à venir. Les participants sont de tout
horizon, sept artisans et commerçants, deux élus, un conseil en
entreprise, deux agriculteurs, un chef d'entreprise, une
responsable marketing tertiaire dont le dénominateur commun est le
village, la passion du village et la volonté de perdurer dans une
différenciation positive.
Maintenant que le décor est planté, nous pouvons en revenir aux
rêves de chacun :
Le premier rêve est celui de Patrick LAFOSSE

Il a 58 ans.
Patrick est né à 2 kms de
Barcelonne, à Vergoignan.
Il est un enfant du pays.
Il est reconnu comme tel depuis sa plus tendre enfance, cela le
poursuit lorsqu'il devient commis à 14 ans à la boucherie Pommiès
de Barcelonne. La communauté vergoignanaise dans laquelle ses
parents, son frère évoluent également, la chasse, le rugby ne font
que conforter son intégration. Il a déjà envie de s'installer à
Barcelonne lorsqu'il débute chez Codec comme chef Boucher à Aire
sur Adour. Leclerc en 1989, le démarche et développe son rayon
boucherie grâce à ses connaissances professionnelles, sa vaillance,
son savoir-faire mais aussi sa proximité avec les clients et les
associations dont il sait très bien satisfaire les attentes. Ses
célèbres moustaches deviennent de plus en plus célèbres. Il
rencontre à Leclerc Francis, et travaille 3 ans avec lui pour finir
par lui céder sa place de responsable à son départ. Un poste
de commercial lui est proposé chez Arcadie, la filiale de
distribution des deux abattoirs locaux. Ces expériences
affinent sa connaissance du circuit complet de la viande, des
techniques de ventes. Il parcourt le Sud-Ouest et découvre
des expériences de bouchers, de proximité qui le séduisent de plus
en plus.
Il a toujours voulu
monter sa propre boucherie, une boucherie à lui, singulière,
personnalisée, une boucherie où après avoir travaillé dans la
quantité, il va pouvoir s'attacher à développer la qualité et le
service qui lui ont toujours été chers.
Le rêve de Francis BORDENAVE-CAÜ

Il a 48 ans.
Françis est issu de
Villeneuve-de-Marsan, oups !, de Saint-Cricq Villeneuve, la
banlieue ouest de Villeneuve.
Il démarre très vite dans le
boucherie comme apprenti, lui aussi, dans la cité voisine. Une
formation traiteur sur le tas à la boucherie Haristoy de
Mont-de-Marsan est la première étape d’une carrière. Il poursuit
par la gestion simultanée de trois bancs de boucherie dans
des magasins « U », et enfin la gestion de la
boucherie-traiteur du Shopi de Grenade-sur-Adour. Il devient
ensuite le second de Patrick chez Leclerc et prend sa place de
responsable en 2009. Il est lui aussi familier des clients, des
produits, des assortiments, des achats, des hommes. Francis est un
homme de terrain. Si on ne le connaît pas trop, son silence de
prime abord peut étonner, est-ce de la discrétion ? de la
timidité ? On imagine pourtant sans aucune difficulté ce grand
gaillard prendre sa place dans la mêlée du XV villeneuvois. Et on
le voit alors se déplacer, cette force de la nature, derrière les
fourneaux pour transformer viandes et poivrons en axoa savoureuse,
choux et pommes de terre, haricots secs en garbure requinquante. En
silence, en véritable professionnel, en souriant bien sagement,
vous pouvez lui faire confiance, comme l’a très bien compris
Patrick. Les veaux, vaches et cochons n’ont plus qu’à bien ce
tenir, ils ne vont plus tarder à finir dans votre assiette pour
votre plus grand bonheur et sa plus grande satisfaction.
En choisissant Patrick, la Boucherie du Village et Christophe,
il a décidé de passer lui aussi à ce qui lui ressemble.
Il veut maintenant plus que jamais goûter à cette
relation client, il veut choisir le morceau pour son client, , il
veut pouvoir exploiter au mieux son panel de capacités, de
recettes, de savoir-faire sans des contraintes qu’il a pu
connaître dans d'autres établissements.
Le rêve
de Christophe GREMIAUX

Il a 47 ans.
Il est très curieux, il a
besoin de voir et de découvrir d'autres façons de voir, de vivre,
de penser. Ses études sont généralistes justement pour
assouvir à la fois sa curiosité mais aussi sa volonté de ne pas
s'enfermer dans une spécificité, un secteur, un métier donné. Il
démarre par des expériences variées comme animateur pour monter un
projet touristique lancé par un sous-préfet du Gers, il part trois
mois découvrir les Etats-Unis en tant que serveur puis il
s'envole à 22 ans pour découvrir le Monde pendant 8 mois...
Il décide, à son retour du fond du Grand Canyon, qu'il
montera son entreprise et que son périmètre d'action sera sa
région. Il garde au fond de lui cette idée de promotion de sa
région , de son espace de vie.
Après avoir, lui aussi,
traîné ses guêtres du côté de Leclerc où il re-rencontre à ce
moment-là Patrick, il est durant trois ans responsable produits
frais, c'est à dire la charcuterie, la crémerie et les fromages, la
boulangerie et la pâtisserie. Il décide de monter sa propre
société. Il entraîne dans son sillage son oncle horticulteur pour
monter une jardinerie en face du Leclerc ! Il se place en
continuité de sa grand-mère paternelle horticultrice et maraîchère
depuis plus de 50 ans à ce moment là. La famille Grémiaux est
largement mise à contribution pour le lancement de
l'affaire.
Aujourd'hui, dans ce
contexte déclaré, il a pour très forte volonté, de redynamiser ce
village, son village, le village de ses parents, grands-parents et
même de certains de ses
arrières-grands-parents.
Il capitalise le
développement par l'expérience, les connaissances de
chacun. A la différence de
certains modèles d'entreprises commerciales, il souhaite cette
entreprise plurielle. Il croit en ce commerce
de proximité, de contact. Chacun a le droit et la possibilité de
créer sa propre entreprise et de vivre d'elle et de ce qu'il est à
même de lui apporter.
Il croit en Patrick et en
Francis, en ce projet.
L'effet de synergie avec
son commerce actuel est certain. La recherche d'autres partenaires
commerciaux à adjoindre à leur zone ne peut qu'être bénéfique à
l'ensemble.
Sa connaissance et son
expérience des produits frais, doublées de sa maîtrise des rouages
de l'entreprise, lui permettent de conforter Patrick et Francis
dans le lancement de la boucherie.